dimanche 26 décembre 2010

Ouf ! Noël c’est fini !


J’en avais marre d’entendre parler du père noël. Cette année particulièrement, j’ai saturé. Je suis totalement imperméable à la « magie de noël ». Le père noël c’est un gros vieux monsieur dégoûtant, ma parole, je n’en veux pas chez moi. Et toute l’imagerie autour de noël est d’une cucuterie écoeurante. Franchement.
Je ne comprends pas non plus l’intérêt de mentir aux enfants en leur faisant croire à ce vieux gros bonhomme.
Pfff, c’est passé, quel bonheur !

dimanche 12 décembre 2010

Ni dieu ni gène mais le "hasard-sélection"


Je suis super déçue.
Je me demandais comment une seule cellule pouvait fabriquer un être vivant. Ou alors la cellule mère possédait le programme et transmettait à chaque cellule fille une partie de ce programme (sous forme de protéine par ex). La cellule fille se spécialisait à partir de cet héritage et devenait soit un oeil soit de la moëlle épinière (par ex). Ou alors c'était dieu, l'esprit créateur qui avait tout prévu et fabriqué l'humain comme on fabrique une voiture.
J'ai tout faux, ce n'est ni l'un ni l'autre, ni gène ni dieu.

J'ai lu le livre de Jean-Jacques Kupiec et Pierre Sonigo qui explique tout. Et pour comprendre, il faut en revenir à Darwin : les cellules se fichent de nous, aucune n’a idée du grand tout dont elle fait partie. Elles ne cherchent qu'une chose, survivre, se développer, se répliquer, transmettre. Une cellule ne devient pas foie (par ex) parce que nous avons besoin d'un foie pour vivre mais parce que là où elle est, en fonction de son environnement et de la nourriture qu'elle reçoit ou capte, elle ne peut que devenir foie.
Quelle déception !
Nous condamnons l'égoïsme et la société consumériste pour apprendre que chaque cellule de notre corps ne pense qu'à elle et à consommer le plus possible pour vivre le plus longtemps possible.
Je ne suis même plus sure que ce soit bien le cerveau qui contrôle les organes. Ce sont peut-être les organes qui contrôlent le cerveau !

Jean-Jacques Kupiec, Pierre Sonigo, Ni Dieu ni gène pour une autre théorie de l'hérédité (Seuil, coll. Science ouverte, 230 p).

jeudi 25 novembre 2010

Luc Ferry dérape grave

Le pape est contre l’avortement, contre les moyens contraceptifs, contre l’infidélité, contre l’homosexualité. Il défend une morale rigide, c’est son rôle. Il en a tout à fait le droit et comme je ne suis pas chrétienne (barukh’ Hashem !) je me fiche de ce qu’il pense.

Franchement, le pape n’est pas méchant. Je serais pape (alevaï !) je menacerais d’excommunication quiconque avorterait, serait infidèle ou homosexuel.

Mais le pape n’est pas comme ça. Il dit « c’est pas bien » et ses ouailles font ce qu’elles veulent.

Certains croyants essaient d’obéir, d’autres non. On a beaucoup dit, par exemple, que son interdiction du préservatif était catastrophique pour les populations africaines. Comme les africains que je connais sont tous des êtres humains (ceux que je connais), qu’ils ont tous une tête bien faite (ma parole, ils ont même un cerveau), qu’ils réfléchissent et sont capables de prendre des décisions, je n’ai jamais compris pourquoi les propos du pape étaient graves surtout pour eux.

Mais voila qu’un grand ( ?) philosophe français, Luc Ferry lui-même, vient de déclarer, je cite :

«La déclaration du Pape n'aura aucun effet en France et ne changera rien dans les pays occidentaux. Cette déclaration est cependant une bonne chose pour des pays d'Amérique latine, d'Amérique du Sud et d'Afrique où elle pourra avoir un impact.»
Luc Ferry dans Le Figaro du 22 novembre 2010

Ainsi, il y a nous les occidentaux qui bénéficions du libre-arbitre et les autres qui sont tous des demeurés qui ne se déterminent qu’en fonction des paroles du pape.

Ce n’est pas moi qui le dit (oï oï oï !), c’est Luc Ferry.

mardi 23 novembre 2010

La femme est peut-être l’avenir de l’homme mais l’avenir c’est pas demain

Audrey Pulvar est journaliste. Elle anime, entre autre, une émission sur la chaîne i-télé.
Audrey Pulvar est aussi la compagne officielle d’un homme politique : Arnaud Montebourg.

Conclusion logique : la direction de i-télé suspend l’émission de Audrey Pulvar. La chaîne n’allait quand même pas interdire à Montebourg de poser sa candidature aux primaires de son parti, ça le fait pas ! Alors qu’elle, c’est une femme, elle couche avec un homme politique, elle ne peut donc pas être objective. Et puis ce n’est pas la première à qui une telle mésaventure arrive. En son temps, Christine Ockrent (elle couche avec Kouchner) et Béatrice Schönberg (elle couche avec Borloo) ont perdu leur émission.
Ah les bonnes femmes ! Elles risquent leur boulot en choisissant mal leur compagnon. Alors qu’eux sont promus. Et personne ne se demande si, avec une compagne journaliste, Montebourg pourra mener objectivement campagne (*).

Et comme Audrey Pulvar est très mignonne et soumise et compatissante, elle comprend et respecte «la décision d'i-Télé».
Ma chérie, tu vas gagner moins, tu vas devoir trouver d’autres petits boulots pour t’assurer une retraite décente et tu ne te rebelles pas ?

Mais au fait, Okrent, Pulvar, Schönberg… combien d’autres couchent avec des hommes politiques ? Et combien d’hommes journalistes avec des femmes politiques ? Je comprends mieux la connivence entre ces deux mondes, ils sont « étroitement emmelés »


(*) Je ne peux pas dire grand-chose de Audrey, elle est très jolie. Les rares fois où je l’ai entendue, je l’ai trouvée intéressante. Pour son compagnon officiel, mon opinion est faite : c’est un socialiste, il parle fort, il souhaite que la Turquie entre dans la CEE, il a soutenu Ségolène Royal dans sa campagne pour la présidentielle et surtout, il est rapide à condamner Israël et pour moi, c’est rédhibitoire… enfin bref, je ne l’aime pas beaucoup.

dimanche 14 novembre 2010

Dans l'air, nous suivons des yeux la fumée *




Je suis fumeuse. Grosse fumeuse. C’est mon seul vice mais b…, ce que j’aime ça ! Quand on me questionne sur mon addiction (c’est le mot à la mode), je réponds que j’ai du plaisir à fumer, un orgasme pulmonaire. D’ailleurs, on ne dit plus alcoolique mais alcolo-dépendant, j’exige donc qu’on ne dise plus fumeur mais tabaco-dépendant. Je quitterai alors le statut de vicieuse pour celui de malade et ça me plait mieux. Encore que… J’aime assez un peu de vice.

Depuis la loi qui nous interdit les lieux publics et nous oblige à sortir pour en griller une, c’est le grand n’importe quoi. Je n’ai jamais vu autant de fumeurs ! Il y en a partout, devant les entrées des sociétés, aux terrasses (chauffées) des cafés, devant les bars la nuit, devant les bouches de métro, etc. Et surtout j’assiste à une invasion de mégots, c’est dégoutant. Si, si, même pour une tabaco-dépendante comme moi, voir tous ces gens fumer partout et ces mégots sur les trottoirs, c’est désagréable. Comme le geste du fumeur est contagieux, je n’ai jamais autant fumé dehors.

Les riverains des cafés sont encore plus embêtés que moi : jusqu’à ce que le bar ferme, ils doivent supporter une foule de gens sous leurs fenêtres qui sont sortis du bar pour fumer et en profitent pour tailler une bavette. Et comme fumer est un acte gai, ils rient et parlent fort. C’est très gênant quand on veut dormir.

Pour faire taire les fumeurs la nuit sur le trottoir, la mairie de Paris a trouvé l’idée : les chuteurs et les mimes. Les premiers feront chuttttt, les seconds serviront de "médiateurs artistiques" chargés de ramener le silence dans les rangs.
Je suis pliée de rire.


* tiré de l’opéra Carmen, musique de Georges Bizet, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée. Carmen est une femme comme je les aime, passionnée, libérée et fumeuse.

mercredi 27 octobre 2010

Où sont les femmes ?

Une de mes émissions fétiches, c’est C dans l’air sur France 5. Tous les sujets sont intéressants. Voici une liste des derniers jours :

Présentateur : Yves Calvi (un homme) en alternance avec Thierry Guerrier (un homme)

lundi 18 octobre
Le rêve de Mai-68
Invités : Thierry Desjardins, Alain Krivine, Guillaume Roquette, Alain Olive
(4 hommes)

mardi 19 octobre
Manifs : les effets collatéraux
Invités : Pascal Perrineau, Yves Thréard, Francis Perrin, Serge Papin
(4 hommes)


Mercredi 20 octobre
Blocage, déblocage, reblocage...
Invités : Christophe Barbier, Denis Olivennes, Jean-Claude Mailly, Jérôme Sainte-Marie
(4 hommes)

jeudi 21 octobre
Le multiculturalisme est-il un échec ?
Invités : Malek Boutih, Ivan Rioufol, Pascal Blanchard, Gérard-François Dumont
(4 hommes)

vendredi 22 octobre
Sénat ce soir, manif jeudi
Invités : Jean-Emmanuel Ray, Roland Cayrol, René Silvestre, Michel Lejoyeux
(4 hommes)

lundi 25 octobre
Grèves : combien ça coûte ?
Invités : Jean-François Roubaud, Bernard Vivier, Nicolas Bouzou, Jérôme Sainte-Marie
(4 hommes)

mardi 26 octobre
Du Diable à la fin du monde
Invités : Alain Cirou, Odon Vallet, Jacky Cordonnier, Michel Maffesoli
(4 hommes)

En 7 jours, 28 hommes ont participé à cette émission.
Il n’y a donc plus de femmes en France ? Plus aucune femme capable de participer à un débat intéressant ? Ou est-ce un parti pris des présentateurs de cette émission que je vais finir par boycotter tellement cette vision unisexuée m’exaspère !

vendredi 8 octobre 2010

Qué Bonito es Israel !

C’est le nouveau clip qui fait le buzz sur Youtube.
Avec 3 stars : Wendy Sulca, 14 ans et péruvienne, “La Tigresa del Oriente”, 65 ans, péruvienne et Delfín Hasta el Fin, équatorien. On doit les paroles à Gastón Cleiman et Sebastian Muller qui ont imaginé cette chanson pour lutter contre l’image négative d’Israël en Amérique latine.

Et le titre s’appelle : En tus tierras bailaré
Totalement décalé ! J’adore !


mercredi 6 octobre 2010

Leh’aim !

En Belgique, une campagne d’appel aux dons vient de démarrer ; il s’agit de récolter de l’argent pour les prématurés. Des fortunes sont ainsi dépensées pour des fœtus nés à 26 semaines minimum (au lieu de 36 !). Dans le même temps, l’hôpital jette de plus en plus vite les femmes qui viennent d’accoucher (après 4 jours en France).

On assiste à de grandes campagnes de prévention : cancer du sein, cancer colorectal, dégénérescence de la macula… Des spots télés, radio, des pages dans les journaux… tout cela coûte un argent fou !
Dans le même temps, beaucoup de français ne se soignent plus, ne peuvent plus faire face aux dépenses (consultations, mutuelles, prix des médicaments) et renoncent à certains médicaments ou encore pire, à consulter par exemple le dentiste. Les enfants sont touchés à leur tour, ils auront des caries et des problèmes toute leur vie.
Pour faire revenir les français chez le médecin, d’autres campagnes sont lancées. Celles-là visent l’automédication et cherchent à nous culpabiliser.
Claude Goasguen, sur son blog et dans un interview à Valeurs Actuelles, dénonce l’AME (aide médicale de l’État réservée aux sans papiers) qui « couvre désormais à 100%, c'est à dire sans ticket modérateur, contrairement à la CMU, l'ensemble des soins médicaux (lunettes, dentistes, cures) y compris auprès des médecins libéraux.» ; il précise qu’ « en France, aujourd’hui, les immigrés illégaux sont mieux couverts, en matière de santé, que ne le sont les immigrés légaux et les Français eux-mêmes ! »

En Belgique, une analyse révèle une nouvelle conséquence de l’appauvrissement de la population : les gens n’entretiennent plus leurs appareils ménagers. Et ça explose ! Chaque fois, les explosions font des victimes, des maisons s’effondrent, il faut reloger les familles.

Dans tous les cas, n’achetez que les médicaments de la firme TEVA, pour aider Israël. En plus, ils sont génériques, donc moins chers !




Le débat continue en Belgique où le gouvernement n’est toujours pas formé. Les deux groupes linguistiques (flamands et francophones) se déchirent. Parmi eux : Leterme (flamand comme son nom ne l’indique pas) et Onkelyncx (francophone, comme son nom ne l’indique pas).

mercredi 22 septembre 2010

Jan Mosdorf et les Juifs

Jan Mosdorf est né en 1904 à Varsovie.Politicien, il appartenait au Camp national-radical (Obóz Narodowo-Radykalny - de tendance fasciste). Il est mort en 1943 au camp de concentration d’Auschwitz, interné pour avoir aidé les Juifs. Le Camp national-radical a été dissous en 1944 par les autorités communistes. Son arrestation est très certainement due à une dénonciation, on soupçonne Józef Cyrankiewicz d’en être l’auteur.

Józef Cyrankiewicz fut secrétaire local du Parti socialiste polonais (PPS) à Cracovie et entra dans la résistance où il a fréquenté et aidé Jan Karski. Après la guerre, il est entré au gouvernement polonais.

Etait-il antisémite ?

Le Parti socialiste polonais clandestin publie un tract “Manifeste de la liberté, pour le 1er mai 1940”. Un de ses paragraphes dit ceci :

Les épreuves du peuple juif dont nous sommes chaque jour les témoins doivent nous apprendre à vivre en bonne harmonie avec ceux qui sont persécutés par notre ennemi commun. Privés de notre propre Etat, nous devons apprendre à respecter les aspirations des peuples ukrainiens et biélorusses.

Difficile d’imaginer que Cyrankiewicz, adhérant au contenu de ce tract, ait pu dénoncer un homme parce qu’il aidait les Juifs.

Karski, en 1982, est reconnu Juste parmi les nations, et en 1994, il est fait citoyen d'honneur de l'État d'Israël. En effet, mandaté par le Bund et le mouvement sioniste, il a visité le ghetto de Varsovie et a cherché à témoigner de l’horreur des conditions de vie des Juifs. Son témoignage auprès des politiques, des évêques, à la presse, aux artistes ne rencontra que l’indifférence.

Adolf Rudnicki (1912-1990), écrivain juif polonais rend un hommage à Mosdorf dans Le Marchand de Lodz, disant que les Juifs polonais doivent beaucoup à lui et à d’autres fascistes.

vendredi 9 juillet 2010

La déportation

La France et les français devraient être fiers : il y a eu proportionnellement moins de déportés en France que dans les autres pays européens.
Sauf que je ne sais pas comment on peut utiliser les pourcentages quand on parle de vies humaines. Un être humain est un monde, chaque victime est une victime de trop.

En France, on estime le nombre de déportés à 20% de la population juive globale. Ce qui nous place à un rang flatteur par rapport à d’autres pays, par exemple à l’Autriche où 30 à 25% des Juifs ont été déportés.
Mais ces pourcentages ne représentent rien, et en tableau, c’est flagrant.

Le classement en pourcentage :

Pays Pourcentage Nombre
Danemark 1% 77 personnes
France 20% 83.000 personnes
Italie 20% 9.700 personnes
Belgique 28% 28.500 personnes
Grèce 80% 65.000 personnes
Pays-Bas 84% 106.000 personnes
Autriche 30 à 35% 65.000 personnes
Norvège 30 à 35% 750 personnes
Roumanie 30 à 35% 270.000 personnes

Effectivement, dans ce tableau, la France est seconde, score honorable avec « seulement » 20% de sa population déportée.

Le classement en nombre de personnes :

Pays Pourcentage Nombre
Danemark 1% 77 personnes
Norvège 30 à 35% 750 personnes
Italie 20% 9.700 personnes
Belgique 28% 28.500 personnes
Grèce 80% 65.000 personnes
Autriche 30 à 35% 65.000 personnes
France 20% 83.000 personnes
Pays-Bas 84% 106.000 personnes
Roumanie 30 à 35% 270.000 personnes

Mais dans ce tableau, ce n’est plus le cas, la France occupe les dernières places.

Les nazis et leurs nervis remplissaient des trains, ils ne s’occupaient de pourcentage. Ils accrochaient des wagons, y jetaient la maximum de personnes ; les trains devaient partir remplis.
La France a largement fourni de quoi remplir les trains dévolus à la déportation des Juifs. Que le pourcentage final soit faible ou plutôt, qu’on le considère faible parce qu’on comptabilise ces pauvres victimes en pourcentage est honteux.
Je me fiche de savoir combien il y avait de Juifs en France « avant déportation », ce que je sais, c’est ce chiffre brut, terrible : 83.000 Juifs vivant en France à cette époque sont partis en déportation.

Le langage

Tant qu’ils sont bébés, on leur parle à peu près normalement. On bêtifie parfois mais dans l’ensemble, on s’exprime avec nos mots, sans chercher à se mettre au niveau de leur langage, puisque justement les bébés ne parlent pas. Et c’est très bien, c’est en nous écoutant qu’ils apprennent. Ils mettent du sens aux mots petit à petit.
Mais dès qu’ils savent parler, on change tout, au lieu de leur apporter un vocabulaire nouveau, riche, excitant – dont ils trouveront le sens seuls comme ils l’ont fait jusque là – on baisse le niveau pour se mettre à leur portée.
Ca donne : le papa plante une graine dans le ventre de la maman.
Au lieu de : le spermatozoïde du papa rencontre l’ovule de la maman. Ce qui est bien plus joli. Et surtout, je refuse d’être un jardin qu’on ensemence !
On dit : donne à maman, au lieu de : donne-moi. Et l’on s’étonne que l’enfant jongle mal avec les sujets alors qu’on lui parle à la troisième personne. Comment apprendre à dire Je dans ces conditions ?

dimanche 13 juin 2010

Flottille Save Gaza: une leçon allemande de journalisme

La gauche n’a rien appris

Il y a 50 ans, c’était la guerre froide, deux camps s’opposaient. La gauche avait choisi le sien : l’Urss. Elle en niait tous les crimes et pourtant on savait tout. Il y avait eu le procès Kravchenko, les récits passés clandestinement, les témoignages des koulaks, les Juifs assassinés dans des procès indignes, la misère, les magasins vides, la délation, etc. On savait tout mais la gauche ne voulait pas voir braquée sur son seul ennemi à combattre, les USA.
L’Urss soignait sa propagande avec de délicieuses images de paysans et d’enfants. Mais jamais de photos des geôles de tortures.

Aujourd’hui l’ennemi ce ne sont plus les USA mais Israël . Et la gauche commet la même erreur, on sait tout mais elle refuse de voir. Elle nie l’état lamentable des populations sous le joug des tyrans arabes, les femmes maltraitées, mariées de force et engrossées, les enfants munis de ceintures d’explosifs ou envoyés dans des tunnels clandestins et dangereux. Comme un miroir : en Urss les réunions obligatoires du parti, en terre d’islam, l’imam dans la mosquée. En Urss les livres de Lénine, en islam le coran. En Urss les procès politiques, en islam les lapidations publiques. En Urss la TCHEKA, en islam la police religieuse.

Dans 100 ans, peut-être, la gauche reconnaîtra son erreur. Mais on ne va pas attendre !

Ham Israël Hai !

mercredi 2 juin 2010

A chacun sa bande de gazon

Ce matin, encore une fois, un journaliste plaint les pauvres gazouis et reparle de la surpopulation de la bande.
D’où sort-il qu la bande de Gaza serait surpeuplée ?

Les chiffres indiquent que la bande de Gaza compte 4 000 hab/km². A côté, Vincennes (94) compte 22825 hab/km² et Paris (75) 20164 hab/km²!

Quant aux autres villes du monde, Le Caire avec ses 38 221,2 habitants/km² dépasse de peu Manhattan (25 835 hab/km²), Naples (8 207 hab/km²), Singapour (7 456 hab/km²).

Non, la bande de Gaza n’est pas surpeuplée, moins que nos banlieues françaises. Et non la population de Gaza n’est pas misérable, moins que nos jeunes de banlieue où le taux de chômage atteint les 40% (Source : Le Monde). Et où 33,1% des habitants vivent sous le seuil de pauvreté (908 euros/mois) (source : Onzus).

Révisez vos chiffres, Messieurs les journalistes !


Masada shall not fall again

lundi 31 mai 2010

Comment convaincre ?

Gaza 26/11/2009





D'autres photos : http://www.paltoday.com/arabic/News-64161.html


Nous sommes ainsi faits que nous ne sélectionnons que les idées avec lesquelles nous étions d’accord avant de les lire. Alors nous croyons qu’en lisant différents points de vue nous sommes objectifs. Mais c’est faux puisque nous lisons en apportant nos jugements et nos partis pris. Et nous ne retenons que les idées conformes à nos convictions.

Nous cherchons inconsciemment les principes et les doctrines appropriées à notre tempérament, si bien qu’à la fin il semble que ce soient ces principes et ces doctrines qui aient créé notre caractère. Notre pensée et notre jugement sont censés, après coup, d’après les apparences, être la cause de notre être mais dans le fait c’est notre être qui est cause que nous pensons et jugeons de telle ou telle manière. Nietzsche

Tsahal a eu raison d’intervenir contre les flottilles palestiniennes venues soi-disant apporter de l’aide humanitaire à Gaza. Gaza a déjà tout ce dont il a besoin. Ces flottilles sont une provocation, remplies de terroristes armés et cautionnées par quelques élus européens.

mercredi 19 mai 2010

Tout ce qu’il faut savoir quand on est chômeur

Pôle emploi : EPA : établissement public à caractère administratif
CUI : contrat unique d’insertion
CAE : contrat d’accompagnement dans l’emploi
CIE : contrat initiative emploi
EMT : évaluation en milieu de travail
EMTPR : évaluation en milieu de travail préalable au recrutement
ASS : allocation spécifique solidarité
ARE : allocation retour à l'emploi
SMP : suivi mensuel personnalisé
CDD : contrat à durée déterminée
CDI : contrat à durée indéterminée
GL2 : lettre d'avertissement avant radiation
ORE : offre raisonnable d'emploi
VAE : validation des acquis de l'expérience
CAV : contrat d’avenir

Super ! tout est bien plus clair quand on sait de quoi on parle.

BTLM ! *

Et les mêmes qui inventent les sigles se moquent du langage SMS...

* Bonsoir tout le monde

mardi 11 mai 2010

Les doigts dans la soupe

Je vois un grand cuisinier, un toqué, préparer ses plats. La viande et les légumes sont cuits, il n’a plus qu’à les déposer dans l’assiette. Il fait un travail d’artiste pour que ce soit beau dans l’assiette. Il découpe puis place les morceaux, un par un, avec ses doigts. Il arrose enfin légèrement de sauce.
Et voila, l’assiette est prête à être dégustée et très joliment présentée.
Mais moi, la seule chose que je vois c’est que chaque morceau a été touché par quelqu’un, chaque morceau de nourriture que je m’apprête à mettre dans ma bouche a été tripoté par des mains étrangères.

Rien à faire, je ne peux pas manger de la nourriture touchée, même si je sais que les mains du chef étaient propres et que je ne crains pas les microbes. C’est comme si on y avait goûté avant moi.


Autres dessins de Martin Holt sur http://www.shadma.com/gallery/index.php

samedi 8 mai 2010

L’inné vs l’acquis

J’ai vu un reportage sur Arte sur les jumeaux. Deux cas m’ont particulièrement interpellée. Le premier concerne un couple de jumeaux de plus de 50 ans. L’un vit en Angleterre, fume, se nourrit de hamburgers et de fish 'n' chips, a des dents en mauvais état. L’autre vit en Australie, mène une vie saine, fait du sport, mange 5 fruits et légumes par jour, a une jolie peau et des jolies dents. Le jumeau d’Angleterre fait une crise cardiaque. Normal non, puisqu’il ne prenait pas soin de lui ? Son infirmière conseille au jumeau d’Australie de faire un examen et, alors qu’il se sent en pleine forme, il accepte. Il est examiné et… opéré d’urgence : il était au bord de la crise cardiaque et pour exactement le même problème au même endroit que son frère !

Alors peut-être que ce que nous mangeons, la façon dont nous vivons n’a, au fond, que peu d’importance si nous sommes génétiquement programmés pour avoir une crise cardiaque à un certain âge.

L’autre cas est celui de jumelles chinoises adoptées par deux familles, l’une américaine et l’autre norvégienne. Les familles décident de se rencontrer quand les fillettes ont 6 ans. Elles ne se connaissent pas, évoluent dans des cultures différentes, l’une sait déjà lire et écrire, l’autre n’ira à l’école que l’année suivante ; elles ne parlent pas la même langue, ne mangent pas les mêmes choses mais, bien sur, se ressemblent trait pour trait. Et les mères découvrent que leurs filles sont plus que ressemblantes : elles ont les mêmes goûts, le même caractère, les mêmes mimiques, le même comportement, le même rire. L’une des mères avoue que cela relativise son rôle, qu’elle doute de l’influence qu’elle peut avoir sur sa fille, qu’elle ne peut que l’aider à devenir ce qu’elle doit être.

Notre caractère est donc déterminé par bien plus que notre environnement.
Mais ça, je le savais déjà. Dès leur naissance, j’ai compris que mes enfants étaient différents et que je n’avais qu’à accepter leur caractère.



L'émission sur Arte : Les jumeaux du réalisateur Diene Petterie

dimanche 25 avril 2010

C’était mieux avant


Avant il fallait un ouvre-boîte pour ouvrir les conserves. On s’arrosait du jus des petits pois, c’était super. Pour les boites de sardine, il fallait une clef spéciale. On s’arrosait d’huile ou alors on se coupait les doigts.

Avant il n’y avait pas internet. Pour écrire à quelqu’un on devait tout faire manuellement puis aller à la poste acheter un timbre.
Il n’y avait pas google non plus. Pour trouver des infos, on allait à la bibliothèque. Dans la mienne, à Bruxelles, j’étais reçue par une immense croix en bois accrochée au mur.
Pour faire un solitaire, il fallait sortir un jeu de cartes « en chair et en os » !

On se faisait mal aux doigts à force de tourner le cadran des téléphones en bakélite.

Il fallait plusieurs porte-monnaie. J’en avais un pour Bruxelles, un pour Paris.

Il n’y avait pas de TGV. Le train mettait trois heures à relier Bruxelles et Paris.

Il fallait se lever pour changer de chaîne de télévision.

On pouvait fumer au comptoir des troquets, debout, en buvant son petit noir.

On devait laisser le lait dans le réfrigérateur sinon il tournait.

Ma voiture n’avait pas de direction assistée, je prenais une suée chaque fois que je faisais un créneau, tourner le volant demandait un gros effort.

vendredi 23 avril 2010

De l’ANPE à Pôle emploi


Geluck bien sur !


Je me suis réinscrite à Pôle emploi, bien que de mon temps, ça s’appelait ANPE. L’inscription se fait sur le net, c’est bien pratique. Le 21 avril je reçois une convocation pour le 19 avril et il est bien indiqué dans le courrier que si je ne suis pas présente, je serai radiée. Bien embêtée, je téléphone au 3949 et malheureusement, la femme qui me répond et qui a accès à mon dossier n’a aucune trace de cette lettre.

Je décide de me présenter le lendemain au guichet de mon agence. Je fais la queue, debout bien sur. Deux personnes de l’agence, debout également, renseignent les demandeurs derrière des guichets. Quand arrive mon tour, je présente la lettre et l’enveloppe et la femme me dit de téléphoner. Donc de re-téléphoner au 3949 ! Mais cette fois gratuitement depuis une cabine de l’accueil. Sur les trois disponibles, une seule fonctionne et est déjà occupée. Je voudrais faire une photocopie de la lettre puisque la femme que j’ai déjà eue au téléphone me l’a recommandé mais la photocopieuse est en panne.

Je finis par avoir accès au téléphone, et une autre femme me répond, ne trouve elle non plus aucune trace de ma lettre. Elle fixe un nouveau rendez-vous. Elle a l’air découragée de ne pas trouver la lettre, qu’elle ait été envoyée si tard, que rien ne fonctionne et c’est moi qui la rassure. Bah !

lundi 12 avril 2010

Petits comptes entre amis

Le montant du SMIC horaire brut est fixé depuis le 1er janvier 2010 à 8,86 €.

Plus de 110 000 personnes en 2009 ont « bénéficié » d’un dispositif innovant et inventé par Pôle emploi, l'évaluation en milieu de travail préalable au recrutement (EMTPR) et l'évaluation en milieu de travail (EMT). Il s’agit d’une semaine d’essai non rémunérée. Profit net pour les entreprises : 34 111 000 euros.

La TVA des restaurateurs passée à 5,5% a coûté à l’Etat (donc à nous, contribuables) 2,4 milliards d’euros.

La crise fait fermer les usines. A Sodimatex, les 92 salariés de l'usine qui, très certainement, ne pourront pas tous retrouver du travail, demandent une indemnité de départ de 21.000 euros, donc un total de 1 932 000 euros.

Le secrétaire d'Etat Alain Joyandet, pour se rendre à Haïti, loue un jet, un Falcon 7X excusez du peu, pour 116.500 euros

Rachida Dati, bien que n’étant plus ministre, avait conservé sa voiture avec chauffeur et gardes du corps. Mais on ne l’a appris qu’au moment où elle en était privée. Le ministre de l’intérieur a alors avoué que plusieurs personnalités bénéficiaient du même traitement sans justification et qu’en supprimant ces avantages "Au total, nous devrions récupérer une dizaine de véhicules et une quarantaine de fonctionnaires", a-t-il déclaré. Coût annuel moyen de la protection rapprochée : 173.000 euros par personnalité protégée. La voiture et le salaire du chauffeur ne sont pas connus. Arrondissons à un total de 1 730 000 euros.

Conclusion : les ouvriers mis à la porte ne toucheront aucune indemnité. Il n’y a plus d’argent. Ils pointeront, suivront des stages bidons, apprendront à vivre avec 600 euros par mois.



Blog à visiter absolument : http://blog.glennz.com/

dimanche 11 avril 2010

Dénoncer les mensonges en mentant


Caroline Fourest, dans son ouvrage La dernière utopie, dénonce la mort de l’universalisme et défend la laïcité contre le multi et le mono-culturalisme (j’entends l’obscurantisme islamique) tout aussi dangereux.

Dès les premières pages de son livre, elle me hérisse. Elle glisse, sans avoir l’air d’y toucher, des contre-vérités exaspérantes.

Par exemple, elle accuse, à juste titre, le Conseil de droits de l’homme des Nations Unies d’être obsédées par Israël. Et là, elle ose un rapprochement en comparant le nombre de morts de Gaza à ceux du Zimbabwe : « Autant qu’à Gaza au même moment mais totalement méprisés » mais à quoi fait-elle référence, à quels chiffres et de quelles sources, on l’ignore.

Si ce sont les violences politiques et attaques xénophobes, on n’en connaît pas le nombre exact. On a une estimation de 3000 victimes, les morts n’ont pas été comptabilisés.

Quant aux morts de Gaza, les palestiniens annoncent le chiffre de 1300 relayé par beaucoup de médias occidentaux sans qu’aucune preuve n’ait pu être apportée. Certains journalistes l’ont remis en cause après avoir visité les hôpitaux ; des italiens, entre autres, l’ont estimé à « au maximum » 600 morts au vu des lits vides. Israël a dénombré 255 morts.
(A Jénine, n’oublions pas, en 2002, on a d’abord annoncé 1500 morts pour un bilan réel de 54 morts)

A Gaza, on ne connaît pas le nombre de morts, 1300, 600, 300 ou moins ?

Alors le rapport avec le Zimbabwe, Madame Fourest, je le cherche encore !
On ne peut pas dénoncer les mensonges des régimes totalitaires et se reposer sur leurs informations quand ça nous arrange (sous-entendu, quand il s’agit d’attaquer Israël)!

jeudi 8 avril 2010

Mal faire et laisser dire



Dans son dernier ouvrage, Elisabeth Badinter dénonce les reculs des droits des femmes. On veut leur imposer, au nom de l’instinct, de la morale ou de l’écologie, des pratiques liberticides : allaitement plutôt que biberon, congé maternel plutôt que crèches, couches lavables plutôt que jetables. Si certaines femmes s’épanouissent dans la maternité et le maternage, ce n’est pas le cas de toutes et pour Badinter, ces pressions expliquent en partie le recul des naissances.

J’ai vécu ces pressions et j’y ai réagi à ma manière. J’ai allaité mais par paresse : il est plus facile de donner le sein que de préparer un biberon. Quand il a fallu passer au biberon, je me suis contentée des pastilles de stérilisation à froid (il parait qu’elles laissent un goût de chlore mais pourquoi les bébés ne l’aimeraient-ils pas ?). Et pour les remplir, j’ai utilisé l’eau du robinet. Mes enfants sont allés en crèche le plus tôt possible, dès 2 mois ! Autant je les adorais tous les deux, autant passer ma journée avec eux m’ennuyait. J’ai continué à fumer pendant mes grossesses et seulement réduit pendant l’allaitement.

Conclusion : ils sont nés avec un poids et une taille réglementaire, n’ont jamais été malades, ne fument pas.

Mais l’écologie frappe partout et c’est le tour des yaourts. Plusieurs marques ont commencé à supprimer l’emballage carton des pots vendus par quatre. Mais comme ce n’est pas si simple, il a fallu, après une longue et coûteuse étude, renforcer le pot lui-même et l’opercule. Ce qui explique que pour nous, pauvres consommateurs, le prix final ne baissera pas malgré les économies réalisées par les fabricants…

mardi 16 mars 2010

On le savait déjà il y a longtemps

«Rééligible (et ceci est vrai, surtout de nos jours, où la morale politique se relâche, et où les grands caractères disparaissent), le président de Etats-Unis n’est qu’un instrument docile dans les mains de la majorité.»

Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique
Publié en 1835

samedi 13 mars 2010

Le temps ne fait rien à l’affaire



Le problème avec les températures annoncées par météo France, c’est qu’elles sont toujours des températures « sous abri ». Elles sont donc inutiles quand on sort puisque dehors, nous ne sommes pas « sous abri » mais bien soumis au vent et/ou à la pluie. Je lis : Jérusalem, 12° la nuit et 27° dans l’après-midi mais mon fils dit qu’il y fait froid.
Quant à Paris, on annonce une température minimale de -2 °C, maximale de 8 °C
Et ressentie, seulement 6 °C et comme je suis frileuse, ces 2° de différence comptent énormément !

dimanche 7 mars 2010

Un Homme sur deux est une femme

Pendant les années 70 les femmes s’organisent et revendiquent : le droit d’avoir ou non des enfants, le droit de mener une vie professionnelle en ayant ou non des enfants. Elles prennent la parole en public, elles se rencontrent entre elles, dans des groupes pour une fois politiques ET non mixtes. Elles manifestent « Le mariage c’est le viol légal ». Elles font la « grève de la reproduction d'enfants ».

A l’époque, on voit aussi la création des mouvements homosexuels, les lesbiennes étaient drôles, les gays ne s’appelaient pas encore gays. Ils étaient les représentants idéals de la transgression.

Aujourd’hui, les gays et lesbiennes veulent se marier, à la mairie, comme tout le monde… Et en blanc, la couleur de la virginité.


Vingt fois sur le métier je remets mon ouvrage

Je fais et refais en esprit tout ce que je devrai faire « en vrai ».
Par exemple, je fais ma valise en esprit, une fois, deux fois, trois fois… sans rien oublier, rangeant tout bien et quand enfin il faut vraiment la faire, j’en ai assez, ça me barbe ! Je l’ai déjà faite trop de fois !

Ou alors je sais que le sherout passera le lendemain à 10 heures. Je me mets en scène devant l’hôtel, une fois le sherout arrive, une deuxième fois, une troisième fois, puis je corse, j’imagine qu’il est en retard, ou qu’il n’arrive pas du tout et les mesures à prendre alors. Avoir le téléphone sur moi, téléphoner. Encore une fois et le sherout arrive à l’heure, je monte dedans. Le lendemain, à 9h30, je suis réellement devant l’hôtel, en avance on ne sait jamais. Mais j’en ai marre d’attendre ce sherout ! Marre, ça fait 50 fois que je l’attends !

Je voudrais ne pas avoir à répéter ou alors prendre de l’avance mais ça ne marche pas. Par exemple je voudrais consacrer une journée entière à ouvrir et fermer la porte du box de la voiture. Je le ferai 500 fois puis je n’aurais plus à le faire pendant 500 fois, il suffirait que je « rappelle » une des fois où je l’ai fait et le box s’ouvrirait et se fermerait tout seul mais ça ne marche pas comme ça.

Ou alors je passerai une journée à faire l’aller retour en métro jusqu’à la gare et ensuite, quand je devrais vraiment y aller, un claquement de doigt et j’y serais, sans stress. Mais ça ne marche pas comme ça.

On ne peut pas prendre d’avance sur les événements. Les imaginer ne sert à rien et fatigue. Et on ne peut pas non plus stocker des mouvements.

Je continuerai donc de stresser.



Sherout à Tel Aviv

samedi 13 février 2010

Les poncifs ont la vie dure

Depuis « l’offensive hivernale » (en clair, depuis qu’il fait froid en France), chaque fois qu’il tombe de la neige, les journalistes parlent de blanc manteau recouvrant les paysages. En primaire déjà, on nous apprenait que ces lieux communs étaient interdits dans nos devoirs et « blanc manteau » était cité en exemple du pire cliché. Mais les journalistes ne le savent pas !

Quelle que soit la chaîne de télé ou de radio, quel que soit le journal, on a droit à ce fameux blanc manteau. Il m’arrive de l’entendre ou le lire quatre ou cinq fois par jour. Je sature. Hier soir, ça n’a pas manqué, la journaliste tout sourire en a remis une couche. Je pensais en être débarrassé pour la soirée, ou du moins pendant la durée du jité. Déception ! L’info suivante portant sur l’éruption du volcan en Guadeloupe et des pluies de cendre, la journaliste a parlé de « manteau gris » recouvrant l’île.

Il faudrait fournir un dictionnaire des synonymes à nos journalistes…

mardi 9 février 2010

La relation polygame, si je veux !

En France, on est libre !

On a le droit, qu’on soit homme ou femme, de vivre seul, seul avec enfants, avec un compagnon ou une compagne (qu’on soit du même sexe ou non) ou même avec plusieurs compagnons et compagnes. Et même de coucher avec tous ! On n’a le droit de se marier plusieurs fois à la suite après avoir divorcé mais pas de se marier officiellement avec plusieurs personnes en même temps. On a le droit de faire la fête pour fêter ce que l’on veut : une cohabitation, une séparation, un concubinage.

Si je veux, je me marie officiellement avec un homme, je partage un appartement avec lui et d’autres hommes et femmes, je couche avec tous, en même temps ou séparément, je fais des enfants et je ne saurai pas qui est le père. Et je fais une belle cérémonie pour fêter nos unions plurielles.

Mais voila, la morale s’y met et on parle de polygamie (pour la condamner) de certaines familles. Or, que je sache, la loi française ne reconnaissant qu’une seule épouse, ces hommes ne sont officiellement mariés qu’avec une seule femme. Les autres sont des maîtresses et, je répète, on a le droit en France d’avoir autant de maîtresses qu’on veut et de partager un appartement avec toutes.

Donc ces hommes ne sont pas polygames ! Ils sont libres !

Comme les femmes sont libres d’accepter ou non de vivre avec les maîtresses de leur mari-conjoint-amant-concubin !

Nous sommes libres !

Cessons d’appeler ça de la polygamie et cessons de plaindre ces femmes qui, bien plus futées qu’on ne croit, savent très bien, quand la situation ne leur plait plus, aller demander de l’aide aux services sociaux qui, pleins de compassion, leur fournissent alors logement et aides financières. Le jour où nous n’entrerons plus dans leur jeu, où nous renverrons les gens à leur responsabilité, nous nous sentirons bien mieux.


Gotlib !

samedi 6 février 2010

Comment devenir un partisan du voile islamique

1. Adhérer encore adolescent à SOS racisme qui milite activement pour «la construction d’une République Métissée, tournant le dos à l’extrême droite mais également à la conception «communautariste» de la lutte antiraciste». Ce mouvement défend la République qu’il considère comme une source d’émancipation.

2. Intégrer les Jeunesses communistes révolutionnaires qui, en tant que mouvement prônant l’athéïsme, a souhaité la malvenue à Benoît XVI : «la capote, pas la calotte»

3. Adhérer à la Ligue communiste révolutionnaire, comme Michel Onfray qui se définit comme un philosophe de l’ «athéisme radical et militant».

4. Aimer Rosa Luxemburg (femme libérée athée), Louise Michel ("Toujours ceux qui s'attaquèrent aux dieux et aux rois furent brisés dans la lutte ; pourtant les dieux sont tombés, les rois tombent, et bientôt se vérifieront les paroles de Blanqui : "Ni Dieu ni maître !") ou Che Guevara

5. Devenir postier

6. Créer le Nouveau parti anticapitaliste

Si vous suivez bien tout ce parcours, vous aussi finirez par trouver qu’une femme peut être voilée ET féministe !

samedi 30 janvier 2010

Les morts sont-ils bien morts ?

A peine ont-ils disparus qu’on les momifie. Plutôt qu’utiliser des images d’archives (et l’Ina conserve tout), on les glorifie dans des fictions où leur personnage est interprété (en mieux ?) par des acteurs : Piaf, Gainsbourg, Coluche, Sagan, Coco Chanel…
Mais le pire vient d’être atteint dans l’exploitation des morts. Des artistes ont éprouvé le besoin d’éditer un CD au profit des victimes du tremblement de terre à Haïti. Et parmi ces artistes, on trouve Grégory Lemarchal, mort de la mucoviscidose en 2007 ! Est-ce vraiment son choix ? Est-ce sa volonté que de faire partie de cet album ? Il n’a de toute façon – et malheureusement – plus son mot à dire.

dimanche 24 janvier 2010

Haenel vs Lanzmann

Yannick Haenel a publié un livre “Jan Karski” sur ce polonais qui fut le témoin du ghetto de Varsovie mandaté par les Juifs pour témoigner devant le monde. Ce livre est passionnant. Mais voila, il ne plait pas à Lanzmann. Ce dernier revendique d’être le seul à savoir parler de la Shoah, c’est d’ailleurs lui qui a imposé ce nom. Il interdit à tout autre d’en parler, critique méchamment celui qui fait, comme Haenel, œuvre de fiction. Effectivement, Haenel a écrit un roman, magnifique, brûlant, bouleversant, mais un roman.

Et comme Lanzmann a le venin facile, il publie dans un hebdo un article assasin sur ce pauvre Haenel, l’accuse carrément de falsification de l’histoire (sic).

Lanzmann m’emmerde. De ses mémoires, "Le lièvre de Patagonie", je n’ai aimé que la partie où il parle, justement, de la fabrication de son film Shoah. Tout le reste est à jeter !
Et j’ai adoré le livre « Jan Karski » . Il est vrai que les thèses de Haenel peuvent déranger mais elles sont aussi une autre lumière sur le fait polonais qui a le mérite d’exister.

Lanzmann est coutumier du fait. Déjà, il avait salement arrangé La Liste de Schindler de Steven Spielberg qui est un excellent film ! Et après tout, j’aime les héros positifs, je suis content que des allemands et des polonais s’identifient – grâce à des films ou à des romans – à des figures aussi belles que Karski ou Schindler. C’est mieux que s’identifier à Hitler…

Yannick Haenel, Jan Karski, roman, Paris, Gallimard, coll. L'Infini, 2009. Prix Interallié 2009
Un éditeur promet une nouvelle publication des mémoires de Karski. A lire !



Enfants juifs dans le ghetto de Varsovie (1940-1942)

samedi 23 janvier 2010

Haïti, quelques chiffres

La population s’élevait à 6,8 millions en 1990, 8 millions en 2000, 9,8 millions aujourd’hui.

C’est un des pays les plus pauvres de la planète et malgré tout, la démographie est en hausse. Des projections de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) prévoient même, à ce rythme, 16 millions d’habitants en 2050.
Quand ils le peuvent, pourtant, les Haïtiens quittent le navire. En 2001, la migration représentait 2,31 immigrants sur 1000 habitants.

A l’occasion du tremblement de terre, on parle beaucoup de l’adoption des enfants haïtiens en occident. En 2006 1.300 enfants haïtiens ont été adoptés partout dans le monde dont 591 en France et ce chiffre s’élevait à 731 enfants en 2008.
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) relève que les femmes haïtiennes, qui ont en moyenne 4 enfants chacune, voudraient en avoir moins et qu’il faudrait des services d’information et de planification familiale.

Mais est-ce l’intérêt de l’occident en mal d’enfants ?


On commence également à parler de trafic d’enfants. L’Unicef a perdu la trace d’au moins 15 d’entre eux, partis avec on ne sait qui.

mercredi 20 janvier 2010

Où sont les pères ?

Régulièrement, les médias nous montrent en exemple une famille « monoparentale », mot bien pratique pour désigner le plus souvent une famille où la mère élève seule ses enfants. Le dernier cas que j’ai entendu : une femme seule avec quatre enfant qui se débat pour vivre dignement avec un salaire de misère (elle fait quelques ménages). On appelle ça la précarité, la réalité est souvent sordide.

Où est le père ? Où est la pension alimentaire ?

Si les 4 enfants sont du même père et si le père est décédé alors il est injuste que la femme ne soit pas mieux aidée.

Si le père est vivant, la mère ne devrait pas devoir s’escrimer seule pour élever leurs enfants.

S’il y a plusieurs pères, chacun devrait être mis à contribution.

Sauf si ces pères l’ont été malgré eux, piégés en quelque sorte. Alors on devrait apprendre aux femmes la contraception. Et bien leur dire qu’on ne retient pas un homme en lui faisant un enfant.

Mais le politiquement correct ne nous donne pas le droit de savoir qui sont les pères des enfants de ces femmes vivant dans la misère – et si braves ( ?) - ni pourquoi elles ont fait ces enfants.

Qui est Alain Badiou ?

Alain Badiou est professeur à l’Ecole normale supérieure. Il vient de publier un nouveau livre Eloge de l’amour, que j’ai lu (c’est très court).

Il parle lui-même de ses précédents écrits – je n’en connais aucun -, une pièce, l’Echarpe rouge, un roman Calme bloc ici-bas où, je cite :

La fresque révolutionnaire enveloppe l’amour d’un ouvrier chiite, Ahmed Aazami, pour une terroriste, Elisabeth Cathely, puis celui d’Elisabeth, Simon, adopté après la mort de la terroriste par Ahmed, pour Claude Ogasawara, poète et fille d’un notable réactionnaire.

Donc Alain Badiou est en grand connaisseur de l’amour, il en a d’ailleurs connu plusieurs (c’est lui qui le dit).

Il explique entre autres que notre société moderne (nous vivons en effet dans un monde moderne) veut l’amour sans les risques de l’amour, l’amour zéro risque pour soi, l’amour où le risque sera seulement pour les autres. Il généralise et va jusqu’à affirmer :

De la même manière que « zéro mort», c’est pour les militaires occidentaux. Les bombes qu’ils déversent tuent quantité de gens qui ont le tort de vivre dessous. Mais ce sont des Afghans, des Palestiniens…. Ils ne sont pas modernes non plus.

Ainsi donc, pour Badiou , les occidentaux sont cruels de bombarder les Afghans et les Palestiniens. Comme chacun sait, les Afghans sont des anges d’humanité qui n’ont jamais lapidé à mort aucune femme. Et les palestiniens ne se sont jamais fait exploser dans aucune foule et n’ont jamais confié à leurs enfants les coktails molotov si mal faits qu’ils leur ont arraché les mains avant d’avoir le temps d’atterrir sur les blindés israéliens.

Badiou glisse tout cela en passant, sans avoir l’air d’y toucher et comme ça n’a rien à voir avec le sujet du livre («l’amour»), je m suis demandé s’il n’avait pas déliré. Comme je suis très sensible et ai tendance à voir de l’antisémitisme dans l’antisionisme, j’ai continué ma lecture.

Mais non, Badiou n’est pas antisémite ! Il a d’ailleurs un bon ami Juif. Enfin, ce n’est pas un Juif banal comme les autres, c’est un Juif de l'étude, c’est un bon Juif. Il s’appelle Jérome Bennaroch mais Badiou l’appelle «mon ami Bennaroch». Bennaroch n’est pas toujours d’accord avec Badiou et le lui dit et Badiou ne lui en veut pas. C’est bien de sa part.

Voila donc qui est Badiou, par ailleurs mis en cause par Eric Marty dans la «Querelle» et qui a aussi publié un ouvrage Circonstance, 3. Portées du mot "juif" (il en parle très bien sur le site d’info-palestine.net). Il y dit beaucoup de mal des juifs en général et d’Israël en particulier.

Mon opinion sur Badiou est faite, c’est bien un antisémite, qui utilise le langage de la philosophie pour défendre ses thèses nauséabondes. Et qui les défend dans le plus mince ouvrage qui soit !