dimanche 26 décembre 2010

Ouf ! Noël c’est fini !


J’en avais marre d’entendre parler du père noël. Cette année particulièrement, j’ai saturé. Je suis totalement imperméable à la « magie de noël ». Le père noël c’est un gros vieux monsieur dégoûtant, ma parole, je n’en veux pas chez moi. Et toute l’imagerie autour de noël est d’une cucuterie écoeurante. Franchement.
Je ne comprends pas non plus l’intérêt de mentir aux enfants en leur faisant croire à ce vieux gros bonhomme.
Pfff, c’est passé, quel bonheur !

dimanche 12 décembre 2010

Ni dieu ni gène mais le "hasard-sélection"


Je suis super déçue.
Je me demandais comment une seule cellule pouvait fabriquer un être vivant. Ou alors la cellule mère possédait le programme et transmettait à chaque cellule fille une partie de ce programme (sous forme de protéine par ex). La cellule fille se spécialisait à partir de cet héritage et devenait soit un oeil soit de la moëlle épinière (par ex). Ou alors c'était dieu, l'esprit créateur qui avait tout prévu et fabriqué l'humain comme on fabrique une voiture.
J'ai tout faux, ce n'est ni l'un ni l'autre, ni gène ni dieu.

J'ai lu le livre de Jean-Jacques Kupiec et Pierre Sonigo qui explique tout. Et pour comprendre, il faut en revenir à Darwin : les cellules se fichent de nous, aucune n’a idée du grand tout dont elle fait partie. Elles ne cherchent qu'une chose, survivre, se développer, se répliquer, transmettre. Une cellule ne devient pas foie (par ex) parce que nous avons besoin d'un foie pour vivre mais parce que là où elle est, en fonction de son environnement et de la nourriture qu'elle reçoit ou capte, elle ne peut que devenir foie.
Quelle déception !
Nous condamnons l'égoïsme et la société consumériste pour apprendre que chaque cellule de notre corps ne pense qu'à elle et à consommer le plus possible pour vivre le plus longtemps possible.
Je ne suis même plus sure que ce soit bien le cerveau qui contrôle les organes. Ce sont peut-être les organes qui contrôlent le cerveau !

Jean-Jacques Kupiec, Pierre Sonigo, Ni Dieu ni gène pour une autre théorie de l'hérédité (Seuil, coll. Science ouverte, 230 p).