jeudi 25 novembre 2010

Luc Ferry dérape grave

Le pape est contre l’avortement, contre les moyens contraceptifs, contre l’infidélité, contre l’homosexualité. Il défend une morale rigide, c’est son rôle. Il en a tout à fait le droit et comme je ne suis pas chrétienne (barukh’ Hashem !) je me fiche de ce qu’il pense.

Franchement, le pape n’est pas méchant. Je serais pape (alevaï !) je menacerais d’excommunication quiconque avorterait, serait infidèle ou homosexuel.

Mais le pape n’est pas comme ça. Il dit « c’est pas bien » et ses ouailles font ce qu’elles veulent.

Certains croyants essaient d’obéir, d’autres non. On a beaucoup dit, par exemple, que son interdiction du préservatif était catastrophique pour les populations africaines. Comme les africains que je connais sont tous des êtres humains (ceux que je connais), qu’ils ont tous une tête bien faite (ma parole, ils ont même un cerveau), qu’ils réfléchissent et sont capables de prendre des décisions, je n’ai jamais compris pourquoi les propos du pape étaient graves surtout pour eux.

Mais voila qu’un grand ( ?) philosophe français, Luc Ferry lui-même, vient de déclarer, je cite :

«La déclaration du Pape n'aura aucun effet en France et ne changera rien dans les pays occidentaux. Cette déclaration est cependant une bonne chose pour des pays d'Amérique latine, d'Amérique du Sud et d'Afrique où elle pourra avoir un impact.»
Luc Ferry dans Le Figaro du 22 novembre 2010

Ainsi, il y a nous les occidentaux qui bénéficions du libre-arbitre et les autres qui sont tous des demeurés qui ne se déterminent qu’en fonction des paroles du pape.

Ce n’est pas moi qui le dit (oï oï oï !), c’est Luc Ferry.

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