dimanche 25 avril 2010

C’était mieux avant


Avant il fallait un ouvre-boîte pour ouvrir les conserves. On s’arrosait du jus des petits pois, c’était super. Pour les boites de sardine, il fallait une clef spéciale. On s’arrosait d’huile ou alors on se coupait les doigts.

Avant il n’y avait pas internet. Pour écrire à quelqu’un on devait tout faire manuellement puis aller à la poste acheter un timbre.
Il n’y avait pas google non plus. Pour trouver des infos, on allait à la bibliothèque. Dans la mienne, à Bruxelles, j’étais reçue par une immense croix en bois accrochée au mur.
Pour faire un solitaire, il fallait sortir un jeu de cartes « en chair et en os » !

On se faisait mal aux doigts à force de tourner le cadran des téléphones en bakélite.

Il fallait plusieurs porte-monnaie. J’en avais un pour Bruxelles, un pour Paris.

Il n’y avait pas de TGV. Le train mettait trois heures à relier Bruxelles et Paris.

Il fallait se lever pour changer de chaîne de télévision.

On pouvait fumer au comptoir des troquets, debout, en buvant son petit noir.

On devait laisser le lait dans le réfrigérateur sinon il tournait.

Ma voiture n’avait pas de direction assistée, je prenais une suée chaque fois que je faisais un créneau, tourner le volant demandait un gros effort.

vendredi 23 avril 2010

De l’ANPE à Pôle emploi


Geluck bien sur !


Je me suis réinscrite à Pôle emploi, bien que de mon temps, ça s’appelait ANPE. L’inscription se fait sur le net, c’est bien pratique. Le 21 avril je reçois une convocation pour le 19 avril et il est bien indiqué dans le courrier que si je ne suis pas présente, je serai radiée. Bien embêtée, je téléphone au 3949 et malheureusement, la femme qui me répond et qui a accès à mon dossier n’a aucune trace de cette lettre.

Je décide de me présenter le lendemain au guichet de mon agence. Je fais la queue, debout bien sur. Deux personnes de l’agence, debout également, renseignent les demandeurs derrière des guichets. Quand arrive mon tour, je présente la lettre et l’enveloppe et la femme me dit de téléphoner. Donc de re-téléphoner au 3949 ! Mais cette fois gratuitement depuis une cabine de l’accueil. Sur les trois disponibles, une seule fonctionne et est déjà occupée. Je voudrais faire une photocopie de la lettre puisque la femme que j’ai déjà eue au téléphone me l’a recommandé mais la photocopieuse est en panne.

Je finis par avoir accès au téléphone, et une autre femme me répond, ne trouve elle non plus aucune trace de ma lettre. Elle fixe un nouveau rendez-vous. Elle a l’air découragée de ne pas trouver la lettre, qu’elle ait été envoyée si tard, que rien ne fonctionne et c’est moi qui la rassure. Bah !

lundi 12 avril 2010

Petits comptes entre amis

Le montant du SMIC horaire brut est fixé depuis le 1er janvier 2010 à 8,86 €.

Plus de 110 000 personnes en 2009 ont « bénéficié » d’un dispositif innovant et inventé par Pôle emploi, l'évaluation en milieu de travail préalable au recrutement (EMTPR) et l'évaluation en milieu de travail (EMT). Il s’agit d’une semaine d’essai non rémunérée. Profit net pour les entreprises : 34 111 000 euros.

La TVA des restaurateurs passée à 5,5% a coûté à l’Etat (donc à nous, contribuables) 2,4 milliards d’euros.

La crise fait fermer les usines. A Sodimatex, les 92 salariés de l'usine qui, très certainement, ne pourront pas tous retrouver du travail, demandent une indemnité de départ de 21.000 euros, donc un total de 1 932 000 euros.

Le secrétaire d'Etat Alain Joyandet, pour se rendre à Haïti, loue un jet, un Falcon 7X excusez du peu, pour 116.500 euros

Rachida Dati, bien que n’étant plus ministre, avait conservé sa voiture avec chauffeur et gardes du corps. Mais on ne l’a appris qu’au moment où elle en était privée. Le ministre de l’intérieur a alors avoué que plusieurs personnalités bénéficiaient du même traitement sans justification et qu’en supprimant ces avantages "Au total, nous devrions récupérer une dizaine de véhicules et une quarantaine de fonctionnaires", a-t-il déclaré. Coût annuel moyen de la protection rapprochée : 173.000 euros par personnalité protégée. La voiture et le salaire du chauffeur ne sont pas connus. Arrondissons à un total de 1 730 000 euros.

Conclusion : les ouvriers mis à la porte ne toucheront aucune indemnité. Il n’y a plus d’argent. Ils pointeront, suivront des stages bidons, apprendront à vivre avec 600 euros par mois.



Blog à visiter absolument : http://blog.glennz.com/

dimanche 11 avril 2010

Dénoncer les mensonges en mentant


Caroline Fourest, dans son ouvrage La dernière utopie, dénonce la mort de l’universalisme et défend la laïcité contre le multi et le mono-culturalisme (j’entends l’obscurantisme islamique) tout aussi dangereux.

Dès les premières pages de son livre, elle me hérisse. Elle glisse, sans avoir l’air d’y toucher, des contre-vérités exaspérantes.

Par exemple, elle accuse, à juste titre, le Conseil de droits de l’homme des Nations Unies d’être obsédées par Israël. Et là, elle ose un rapprochement en comparant le nombre de morts de Gaza à ceux du Zimbabwe : « Autant qu’à Gaza au même moment mais totalement méprisés » mais à quoi fait-elle référence, à quels chiffres et de quelles sources, on l’ignore.

Si ce sont les violences politiques et attaques xénophobes, on n’en connaît pas le nombre exact. On a une estimation de 3000 victimes, les morts n’ont pas été comptabilisés.

Quant aux morts de Gaza, les palestiniens annoncent le chiffre de 1300 relayé par beaucoup de médias occidentaux sans qu’aucune preuve n’ait pu être apportée. Certains journalistes l’ont remis en cause après avoir visité les hôpitaux ; des italiens, entre autres, l’ont estimé à « au maximum » 600 morts au vu des lits vides. Israël a dénombré 255 morts.
(A Jénine, n’oublions pas, en 2002, on a d’abord annoncé 1500 morts pour un bilan réel de 54 morts)

A Gaza, on ne connaît pas le nombre de morts, 1300, 600, 300 ou moins ?

Alors le rapport avec le Zimbabwe, Madame Fourest, je le cherche encore !
On ne peut pas dénoncer les mensonges des régimes totalitaires et se reposer sur leurs informations quand ça nous arrange (sous-entendu, quand il s’agit d’attaquer Israël)!

jeudi 8 avril 2010

Mal faire et laisser dire



Dans son dernier ouvrage, Elisabeth Badinter dénonce les reculs des droits des femmes. On veut leur imposer, au nom de l’instinct, de la morale ou de l’écologie, des pratiques liberticides : allaitement plutôt que biberon, congé maternel plutôt que crèches, couches lavables plutôt que jetables. Si certaines femmes s’épanouissent dans la maternité et le maternage, ce n’est pas le cas de toutes et pour Badinter, ces pressions expliquent en partie le recul des naissances.

J’ai vécu ces pressions et j’y ai réagi à ma manière. J’ai allaité mais par paresse : il est plus facile de donner le sein que de préparer un biberon. Quand il a fallu passer au biberon, je me suis contentée des pastilles de stérilisation à froid (il parait qu’elles laissent un goût de chlore mais pourquoi les bébés ne l’aimeraient-ils pas ?). Et pour les remplir, j’ai utilisé l’eau du robinet. Mes enfants sont allés en crèche le plus tôt possible, dès 2 mois ! Autant je les adorais tous les deux, autant passer ma journée avec eux m’ennuyait. J’ai continué à fumer pendant mes grossesses et seulement réduit pendant l’allaitement.

Conclusion : ils sont nés avec un poids et une taille réglementaire, n’ont jamais été malades, ne fument pas.

Mais l’écologie frappe partout et c’est le tour des yaourts. Plusieurs marques ont commencé à supprimer l’emballage carton des pots vendus par quatre. Mais comme ce n’est pas si simple, il a fallu, après une longue et coûteuse étude, renforcer le pot lui-même et l’opercule. Ce qui explique que pour nous, pauvres consommateurs, le prix final ne baissera pas malgré les économies réalisées par les fabricants…