
Dans son dernier ouvrage, Elisabeth Badinter dénonce les reculs des droits des femmes. On veut leur imposer, au nom de l’instinct, de la morale ou de l’écologie, des pratiques liberticides : allaitement plutôt que biberon, congé maternel plutôt que crèches, couches lavables plutôt que jetables. Si certaines femmes s’épanouissent dans la maternité et le maternage, ce n’est pas le cas de toutes et pour Badinter, ces pressions expliquent en partie le recul des naissances.
J’ai vécu ces pressions et j’y ai réagi à ma manière. J’ai allaité mais par paresse : il est plus facile de donner le sein que de préparer un biberon. Quand il a fallu passer au biberon, je me suis contentée des pastilles de stérilisation à froid (il parait qu’elles laissent un goût de chlore mais pourquoi les bébés ne l’aimeraient-ils pas ?). Et pour les remplir, j’ai utilisé l’eau du robinet. Mes enfants sont allés en crèche le plus tôt possible, dès 2 mois ! Autant je les adorais tous les deux, autant passer ma journée avec eux m’ennuyait. J’ai continué à fumer pendant mes grossesses et seulement réduit pendant l’allaitement.
Conclusion : ils sont nés avec un poids et une taille réglementaire, n’ont jamais été malades, ne fument pas.
Mais l’écologie frappe partout et c’est le tour des yaourts. Plusieurs marques ont commencé à supprimer l’emballage carton des pots vendus par quatre. Mais comme ce n’est pas si simple, il a fallu, après une longue et coûteuse étude, renforcer le pot lui-même et l’opercule. Ce qui explique que pour nous, pauvres consommateurs, le prix final ne baissera pas malgré les économies réalisées par les fabricants…
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