
Avant il fallait un ouvre-boîte pour ouvrir les conserves. On s’arrosait du jus des petits pois, c’était super. Pour les boites de sardine, il fallait une clef spéciale. On s’arrosait d’huile ou alors on se coupait les doigts.
Avant il n’y avait pas internet. Pour écrire à quelqu’un on devait tout faire manuellement puis aller à la poste acheter un timbre.
Il n’y avait pas google non plus. Pour trouver des infos, on allait à la bibliothèque. Dans la mienne, à Bruxelles, j’étais reçue par une immense croix en bois accrochée au mur.
Pour faire un solitaire, il fallait sortir un jeu de cartes « en chair et en os » !
On se faisait mal aux doigts à force de tourner le cadran des téléphones en bakélite.
Il fallait plusieurs porte-monnaie. J’en avais un pour Bruxelles, un pour Paris.
Il n’y avait pas de TGV. Le train mettait trois heures à relier Bruxelles et Paris.
Il fallait se lever pour changer de chaîne de télévision.
On pouvait fumer au comptoir des troquets, debout, en buvant son petit noir.
On devait laisser le lait dans le réfrigérateur sinon il tournait.
Ma voiture n’avait pas de direction assistée, je prenais une suée chaque fois que je faisais un créneau, tourner le volant demandait un gros effort.