Alors peut-être que ce que nous mangeons, la façon dont nous vivons n’a, au fond, que peu d’importance si nous sommes génétiquement programmés pour avoir une crise cardiaque à un certain âge.
L’autre cas est celui de jumelles chinoises adoptées par deux familles, l’une américaine et l’autre norvégienne. Les familles décident de se rencontrer quand les fillettes ont 6 ans. Elles ne se connaissent pas, évoluent dans des cultures différentes, l’une sait déjà lire et écrire, l’autre n’ira à l’école que l’année suivante ; elles ne parlent pas la même langue, ne mangent pas les mêmes choses mais, bien sur, se ressemblent trait pour trait. Et les mères découvrent que leurs filles sont plus que ressemblantes : elles ont les mêmes goûts, le même caractère, les mêmes mimiques, le même comportement, le même rire. L’une des mères avoue que cela relativise son rôle, qu’elle doute de l’influence qu’elle peut avoir sur sa fille, qu’elle ne peut que l’aider à devenir ce qu’elle doit être.
Notre caractère est donc déterminé par bien plus que notre environnement.
Mais ça, je le savais déjà. Dès leur naissance, j’ai compris que mes enfants étaient différents et que je n’avais qu’à accepter leur caractère.
L'émission sur Arte : Les jumeaux du réalisateur Diene Petterie
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